Et c’est dans le grand bois qu’on se divertit, qu’on se fait peur. C’est aussi dans ce grand bois qu’on lève les yeux plus haut, qu’on écoute d’en bas, que nos sens sont décuplés et nos poumons bien plus bombés. Je lui raconte des histoires, lui parle de mythes et de légendes tissés par les hommes, sauvages, menaçants mais dans lesquels tout se finit toujours bien. Comme cachés en dehors du temps on se prendrais presque à prendre racine, comme boucle d’Or, on se plaît ici. Chaque chose à sa place, on inspire et on profite avec insolence de cette régénération physique, presque spirituelle, devenue rituel.
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Mon petit Prince.
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